De nombreux journalistes ont évoqué la semaine dernière l’opportunité de « profiter de la crise ». C’est ce que font les spéculateurs. Les mêmes, donc, que ceux qui ont vu avec effroi les cours baisser de plus de 20% la semaine du 9 mars.

La méthode de Benjamin Graham recommande exactement l’inverse: car non, l’investissement boursier n’est pas un jeu de cartes. Il ne s’agit ni de parier, ni de bluffer, ni de profiter de qui que ce soit. La méthode de Benjamin Graham consiste à analyser méthodiquement les opportunités représentées par quelques titres. De fouiller dans les rapports d’activité publics. De mesurer des ratios. De comprendre ce qui fait la valeur d’une entreprise et sa pérennité.

Benjamin Graham a exercé son métier pendant quarante ans. Et c’est précisément sur des périodes longues que se mesure la qualité d’un investissement. Là où les spéculateurs ont quelques semaines pour perdre ou gagner leurs paris, Benjamin Graham a toujours fait progresser le fonds qu’il dirigeait. Pendant plus de quarante ans.

Nous vendons des analyses. Pas de l’adrénaline. Il s’agit de calculs (simples) et non d’optimisme ou de pessimisme.

(*) Graham Newman Corporation